La FNAIM et sa Chambre des Diagnostiqueurs Immobiliers ont créé un baromètre trimestriel des DPE en se basant sur les données de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) qui recense l’ensemble des DPE réalisés en France Métropolitaine.
Dans cet article, nous analyserons l’état actuel du parc immobilier français à travers le baromètre des DPE, en examinant les principales répartitions des DPE présentées par le Baromètre.
L’Etat du parc immobilier français
Sur les DPE des logements existants en France métropolitaine, nous observons une répartition majoritairement située entre les DPE « C », « D » et « E » (respectivement 27%, 34% et 21%). Avec l’agenda mis en place par la Loi Climat & Résilience, les passoires énergétiques devraient tendre à diminuer en volume. Pour ce premier trimestre de 2023, ce sont encore 15% des logements qui sont concernés dont 9% de logements classés « F » et 6% de logements classés « G ».
Une évolution relativement stable
La distribution des étiquettes des DPE est relativement stable dans le temps, bien que l’on observe une légère diminution des étiquettes E, F et G. Cependant cette tendance doit se confirmer pour que l’on puisse dire que les travaux de rénovation énergétique font leur effet. Si la tendance se confirme alors cette hypothèse pourra être développée.
Le saviez-vous ?
Un demi-million de DPE sont réalisés chaque trimestre en France. Parmi les logements existants, on trouve notamment davantage d’étiquettes DPE « F » ou « G » parmi les logements :
- qui sont des maisons
- de petite taille
- chauffés au fioul
- anciens
- en altitude
- du parc privé locatif
- qui sont : des logements vacants ou résidences secondaires
- situés à Paris ou dans le Massif Central
- situés où le prix de l’immobilier est faible
La rénovation énergétique : l’outil pour améliorer l’état du parc immobilier ?
La rénovation énergétique joue un rôle clé dans l’amélioration de l’efficacité énergétique du parc immobilier. Le baromètre des DPE permet à terme de mettre en évidence l’utilisation des principales aides financières disponibles pour soutenir la rénovation énergétique, telles que MaPrimeRénov’, le Certificat d’économie d’énergie (CEE), le Crédit d’impôt à la transition énergétique (CITE), Habiter mieux Sérénité, et la TVA à taux réduit. Ces aides contribuent à encourager les propriétaires à entreprendre des travaux de rénovation énergétique et à améliorer les performances énergétiques de leur logement.
Le baromètre des DPE offre un aperçu précieux de l’état du parc immobilier français. Les indicateurs clés tels que la consommation d’énergie, les sources de chauffage, les émissions de CO2 et la rénovation énergétique permettent de mesurer les progrès réalisés dans la transition énergétique. Il est essentiel de continuer à sensibiliser, d’encourager les mesures incitatives et d’investir dans la rénovation énergétique pour améliorer l’efficacité énergétique du parc immobilier français et réduire son impact environnemental.